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LA soupe au Bouton
Pourquoi la SOUPE AU BOUTON???
Je t’explique! La soupe au bouton est un livre que j’ai dû lire mille fois quand j’étais petite.
Peut-être que j’exagère, mais en tout cas c’était beaucoup plus que celui de Cendrillon ou de Blanche-Neige.
J’adorais l’idée que Daisy truquait le vieux Gripsous, qui ne disait avoir absolument rien, mais qui trouvait toujours exactement ce qu’il fallait. Qu’il cache toutes ses richesses et ne voulait surtout pas qu’elle soit utilisée ou exposée au grand jour !
Bref cette histoire ma suivie toute ma vie et me rappelais que j’avais tout ce qui me fallait en moi. Bien que l’histoire originale soit à propos de l’avarice … j’avais fait le lien que nous sommes toujours le plus avare envers soi-même de nos qualités et capacités. Et un jour lors d’une formation de coaching et l’utilisation de métaphore, ma collègue me disait qu’il lui manquait toujours quelque chose pour avancer… Instantanément « La soupe au bouton » m’est venue en tête. J’ai donc adapté l’histoire à sa situation et je lui ai partagé lors du prochain cours… Ce fut comme une lumière qui s’alluma dans sa tête… qu’au fond il ne lui manquait absolument rien.
Et depuis ce jour, je vous dirais que j’ai ressortir cette métaphore auprès de nombreux clients, qui sont des plus avares de leurs captativités et puissance intérieure. C’est tellement revenue souvant que j’en ai fait un atelier et un programme de coaching.
Je vous partage ci-dessous le texte que je lui avais écrit.
*Petite info …Oui le livre dans la photo est MON livre d’enfance…
Il était une fois dans le Far West, une voyageuse qui avait fait un long chemin jusqu’ici. Le voyage avait été agréable et enrichissant.
Un jour, notre voyageuse décida d’aller visiter son oncle qui était avare et un vrai Gripsous. Arrivez chez son oncle, notre voyageuse était affamée. Mais son oncle lui dit qu’il n’avait rien à manger. Étant futée et remplie de bonnes idées, notre voyageuse dit :
« C’est parfait, j’ai tout ce qu’il faut! » et sorti un bouton rouge de sa poche.
Elle remplit la marmite d’eau, y alluma le feu et y jeta le bouton rouge dedans. Son oncle était furieux et lui rappela qu’il n’avait rien à manger dans le garde-manger…quand vraiment le grenier et la cave regorgeaient de quoi manger…. Elle huma la soupe et en hochant de la tête dit :
« Hummmm… ça sent bon! Du coup dans le passé quand j’ai fait cette soupe, j’avais ajouté du sel et du poivre…mais je vais devoir me contenter du bouton… »
Son oncle dit en humant la soupe et qu’il ne sentait rien :
« Bien que je n’aie rien dans le garde-manger… j’ai toujours du sel et du poivre » et il alla en chercher.
Quelques minutes plus tard, notre voyageuse huma encore une fois la soupe et dit :
Hummmm, ça sent bon! Du coup dans le passé quand j’ai fait cette soupe, j’avais ajouté un os…. Dommage qu’il n’ait rein dans le garde-manger »
Son oncle dit :
« Bien qu’il n’ait rien dans le garde-manger, y’a toujours un os quelque part… » et il revient avec un os, que notre voyageuse ajouta dans la marmite.
Notre voyageuse huma la soupe et dit :
« Quel dommage qu’il n'ait rien dans le garde-manger, dans le passé quand j’ai fait cette soupe, j’avais ajouté des légumes. »
Une fois de plus son oncle dit :
« Bien qu’il n’ait rien à manger dans le garde-manger, il doit bien y avoir quelques légumes dans le potager… » et il revient les bras charger de légumes.
La soupe sentait si bon maintenant que chaque fois que notre voyageuse mentionnait un ingrédient, son oncle le trouvait et elle l’ajoutait à la marmite.
La soupe fut finalement prête à déguster et l’oncle s'exclama à notre voyageuse:
« Incroyable qu’une soupe faite avec un seul bouton rouge goûte si bon et soit si riche en saveurs et dégage l’abondance. »
Avec amour, abondance et brin de folie. Ariane 😉
